Je me souviens | ||||||||
D'avoir accueilli Jean Jacques Goldman avec une serpillière et de l'avoir viré ! | ||||||||
Marylou Richet | ||||||||
Je me souviens de ce jour dinauguration des nouveaux studios du port
En réalité je me souviens plus des derniers préparatifs que de la fête elle-même. Notre angoisse était dêtre prêts à temps et ce nétait pas dans la poche ! Oui le gros uvre cétait fini, le gros nettoyage aussi, mais il restait tout le petit nettoyage des nouveaux locaux, les traces de plâtre, de colles, de peinture, de doigts sur les grandes vitres et puis repasser laspirateur, et puis là encore, « faites donc attention » à nouveau ces traces de pas sur le revêtement plastique noir du studio cest solide comme dans le métro mais salissant non ? et lheure qui approche, il faudrait avoir dix bras, il y a de lexcitation dans lair, de lénervement aussi, il fait chaud, il faut que tout soit prêt pour notre prestigieux parrain JEAN-JACQUES GOLDMAN ! Là encore, Philippe a fait fort, il nous a offert un parrain en or, attentif, concerné par lélan des radios locales. Pour moi, cette année-là, JJG nest pas encore exactement dans mes goûts mais néanmoins je suis très fière de sa présence à nos côtés car cest THE chanteur du moment et cest très important pour La radio. Cest aussi un gars qui ne se la joue pas, gentil et pas con et tout ça je le sais bref ya pas ils arrivent dans 2 heur NON ! DANS UNE HEURE !!! et il y a encore mille choses à ranger cest quoi ces cartons en plein milieu ? Vite, il faudrait aussi que je me change parce que là, cest « Marylou la folle » en guenilles sales, les cheveux hirsutes, le teint un rien congestionné, il faut faire un brin de toilette pour être présentable, jen suis là de mes angoisses existentielles de fille quand oh ! rage oh ! désespoir, ILS SONT LÀ Déjà 40 Minutes en avance prêts pour la visite ! Pas le droit de me faire ça, pas djeu !!! je dois dire à ma grande confusion rétroactive que sans hésitation aucune, ces 2 personnes que jadore, je les ai virées sans sommation dusage « pour eux, cela doit être parfait mais à lheure dite ! » Jai encore dans la prunelle le regard déconcerté de mon parrain entraîné par notre chef de meute Curieusement, cest à peu près le seul souvenir que je garde de cette journée mémorable : Armée de ma serpillière, moi face à JJG tout penaud Je men console quelquefois en me persuadant que forcément il a compris que mes intentions étaient bonnes bonnes bonnes | ||||||||
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