François Dovergne

 

Royan-Fréquence, je l’ai d’abord connue comme auditeur, puis comme invité d’Éliette [Bertin], dans ses infos pour présenter Saint-Sulpice animation. J’ai eu alors envie de participer à l’aventure, mais à RF point de place, alors je suis allé faire de la radio dans le Parc de Royan [lieu où était installé le studio de RCB, la station rivale de RF]. Un an plus tard, je « passe à l’ennemi » et arrive sur RF.

 

J’avais deux émissions : la première, un soir par semaine, était une émission musicale, avec une très forte proportion d’artistes comme Brel, Montant ou Ferrat. La seconde, le dimanche soir, Sport local, avec la volonté de donner l’ensemble des résultats de tous les clubs de notre zone d’écoute. Certains dimanches, tout allait bien, mais bien souvent, il fallait renouveler plusieurs fois les appels à nos correspondants dans les clubs pour obtenir ces résultats, et Corinne [Renault], Karine, et Patou J [Patrick Janvier] ne ménageaient pas leur peine à cette tâche. Pourtant, jamais il n’a manqué aucun score ou un classement à la fin de l’émission.

Le sport, c’était aussi la très attendue soirée des Trophées sportifs*. Dès son annonce, tout ce qui comptait dans la région de présidents de clubs et de dirigeants se manifestait sur mon répondeur pour nous signaler les meilleures performances de leurs joueurs. Le choix était difficile et les discussions âpres entre les animateurs du service sportif pour établir le classement. Les trois premiers avaient droit à un reportage vidéo pour les présenter. C’est d’ailleurs lors du tournage du film sur le basket féminin de Saujon que j’ai rencontré ma future épouse (ce film avait eu droit au commentaire de Lionel Chamouleau).

Outre les Trophées sportifs, Royan-Fréquence savait, grâce à Philippe [Tranchet], créer des événements d’une grande portée. Je me souviens être passé un soir de Noël 1985 au studio : RF retransmettait la messe de minuit en direct de l’église Notre Dame. Dès la fin de la cérémonie, il a fallu répondre à des dizaines d’auditeurs qui remerciaient la Radio avec des sanglots dans la voix, expliquant qu’ils étaient seuls, âgés, dans l’impossibilité de se déplacer, et que par l’intermédiaire de leur radio, ils avaient vécu un vrai bonheur. Cette nuit-là, plus qu’à aucun autre moment de mon passage sur RF, je n’ai été aussi fier de faire partie d’une si belle équipe.

*Soirée de prestige se déroulant dans le grand hall du Palais des Congrés début janvier de chaque année, ayant pour but de mettre à l’honneur les sportifs les plus méritants de notre zone d’écoute. (En voir une photo)

François Dovergne

Juillet 2002

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