Gaëlle PETIT

C'est en réalité à trois époques différentes que j'ai croisé le chemin de vie de ROYAN FREQUENCE, ce qui m'a laissé une empreinte haute en couleurs et chargée de souvenirs.

Quand j'avais 8 ou 9 ans, Caroline, ma grande sœur, qui passait le plus clair de son temps à la radio, m'a demandé si cela me plairait de prêter « ma voix de petite fille » à des pubs ou des jingles. Me connaissant (j'aimais bien passer inaperçue et j'étais malade quand quelqu'un me regardait), ça m'étonne encore mais j'ai dit oui et j'ai fini par adorer ça. On m'appelait Mini-Caro. La radio me paraissait un endroit mystérieux, avec tout plein de grandes personnes, toutes très gentilles avec moi, ça oui ! mais qui avaient toujours l'air très occupées. J'avais toujours peur de les embêter ou de faire des bêtises. Mais, parmi ces gens très impressionnants, j'avais quand même mes préférés : Philippe, bien sûr, qui passait beaucoup de temps à m'expliquer quelle intonation il voulait que je mette ou quel sentiment il fallait faire passer, et puis GODO, qui enregistrait et qui, entre autres, m'avait prêté son sweat pour que je n'attrape pas froid à un concert de notre parrain Jean-Jacques GOLDMAN. Ainsi, on a mis dans la boîte des jingles comme « ROYAN- FREQUENCE est à ROYAN ce que la mer est à la plage » ou des pubs comme pour les p'tits vélos de St Georges. Je me souviens que j'étais très fière de partager quelques moments avec ces grands si occupés !

Je suis retournée à la radio la seconde fois, toujours dans les studios des Voûtes du Port, pour un challenge inter-classes, où nous n'avons d'ailleurs pas été très brillants. Au moins, aujourd'hui, grâce à la question de Manu Thibaudeau, je sais que le département 50 est celui de la Manche… tous nos camarades de classe montraient leurs bras de pull-over derrière les vitres du studio mais on ne comprenait pas pourquoi !

Enfin, j'avais 17 ans en 1993 quand j'ai retrouvé l'ambiance de RF et c'était au sein de l'Equipe des Sports et pour une ambiance, c'était une ambiance ! On passait vraiment un bon moment ensemble le dimanche soir. Personne ne se prenait au sérieux et les plaisanteries allaient bon train. Je me considérais être là « en dépannage » mais vu mes maladresses, je ne suis pas sûre de leur avoir vraiment rendu service : j'étais chargée du foot et je collectais les résultats l'après-midi mais par exemple, à l'antenne, l'équipe de GUERET devenait « OUERET » et au lieu de simplement citer les noms des buteurs, je parlais des buts de Monsieur et Monsieur untel. En gros, je n'étais pas très à l'aise mais j'ai dû passer outre tout ça pour présenter, au sein de l'Equipe, la soirée des Trophées sportifs, organisée par la radio, comme chaque année au Palais des Congrés. En tout cas, quand je repense à « cette année sportive », tout de suite me vient le souvenir de forts moments de gaieté et de franche rigolade et aussi et surtout celui d'une douce complicité partagée avec Alain ROY, mon « grand chef du foot ».

À l'écriture de ces quelques lignes, je me rends compte que ma toute petite participation à l'aventure de la radio m'a fait découvrir des univers différents et m'a obligée à aller au-delà de ma timidité mais ce sont surtout les personnes croisées qui animent et donnent de la couleur à mes souvenirs, du plus sombre au plus lumineux.

Gaëlle PETIT octobre 2002

 

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